Les impôts les plus stupides de l’histoire
Article publié le jeudi 22 août 2013
Il y a quelques jours, nous avons bien ri avec quelques taxes en vigueur, ou récemment abrogée, parmi les plus stupides du monde. Aujourd’hui, nous revisitons le passé à la recherche des impôts les plus loufoques de l’histoire de l’humanité.
1. La taxe sur les barbes. Cette taxe a été en vigueur en Grande-Bretagne sous le règne du roi Henri VIII, ainsi que sous la reine Elizabeth, qui taxait les barbes de plus de 2 semaines. En Russie, Pierre Le Grand a introduit une taxe similaire en 1704. Les historiens précisent que les barbus recevaient un jeton en bronze pour prouver le paiement de la taxe, qui comportait la représentation d’une barbe et la mention en russe « la taxe a été perçue » (ci-contre). La barbe ! La petite histoire ne dit pas si les femmes à barbe étaient aussi concernées, ou exemptées pour motifs médicaux…
2. La taxe d’émancipation. À Rome, si vous étiez esclave et que votre maître décidait de vous rendre votre liberté, une taxe devait être payée à l’empereur, de 10 % du prix d’achat. Pas trop grave si le maître le faisait de sa propre initiative. Par contre, si c’est l’esclave qui devait payer avec le fruit de son labeur, il y avait de quoi l’avoir mauvaise. Mais ne dit-on pas que la liberté n’a pas de prix…
3. La taxe d’existence. Au 14e siècle, en Grande-Bretagne, si vous aviez l’outrecuidance de vivre, tout simplement, vous deviez payer une taxe. On a beau dire que les paysans sont taillables et corvéables à merci, ils se révoltèrent et finir par obtenir l’abrogation de la taxe.
4. La taxe sur les perruques. C’est encore la Grande-Bretagne qui a eu cette idée de génie : taxer les perruques à partir de 1795, dans le but d’éradiquer cette mode jugée alors décadente. Pourtant, les perruques blanches continuent d’être de mise en Grande-Bretagne, notamment chez les juges.
5. « L’impôt sur le crack » – Tennessee, États-Unis. Entre 2005 et 2009, l’État du Tennessee a réussi l’exploit de taxer des produits interdits, comme le crack ou la marijuana. La loi obligeait ceux qui possédaient cette substance illégale (à se demander si les législateurs de cet État n’étaient pas accrocs à ces mêmes substances) d’apposer des timbres fiscaux sur leurs produits stupéfiants, par exemple 3,5 dollars par gramme d’herbe, 50 $ par gramme de cocaïne, etc. Les dealers pouvaient aller payer anonymement leur impôt dans les bureaux du fisc. Vu le peu de personnes qui se sont présentées (sans blague…), la loi fut vite abandonnée.
6. L’impôt sur la graisse – Danemark. En 2011, le Danemark introduit une taxe sur la graisse, qui vise des produits comme le beurre et l’huile afin « d’encourager les gens à manger plus sainement ». Une taxe d’environ 3 € par kilo a été introduite.
7. L’impôt sur la mort – Seattle, États-Unis. Depuis le 1er janvier 2011, le comté de King, qui englobe la ville de Seattle, a créé une taxe de 50 $ pour l’émission d’un certificat de décès. Impossible de procéder à la crémation ou à l’enterrement sans le paiement de la taxe.
8. L’impôt sur les chiens – Bulgarie. La plupart des grandes villes bulgares exigent des propriétaires de chien le règlement d’une taxe annuelle, par exemple de 10 € à Varna. Les sommes collectées sont censées financer le contrôle de la population de chiens errants du pays.
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Intéressant 🙂