Scandale en Suède : quand la loterie fait trembler les sociaux-démocrates
Article publié le jeudi 3 octobre 2024
Ah, la Suède ! Pays des aurores boréales, du mobilier en kit et… des loteries politiques ? Eh oui, vous avez bien lu ! Chez nos amis nordiques, les partis peuvent renflouer leurs caisses en vendant des tickets de loterie. Une pratique qui fait aujourd’hui grincer des dents, notamment du côté du Parti social-démocrate suédois. Accrochez-vous à vos billets, ça va secouer !
Un jackpot qui tourne au cauchemar
Imaginez un instant : vous êtes tranquillement installé dans votre fauteuil, savourant votre fika (pause-café à la suédoise), quand soudain, le téléphone sonne. Au bout du fil, un commercial insistant qui veut absolument vous vendre un billet de loterie. Rien d’anormal jusque-là, me direz-vous. Sauf que ce vendeur travaille indirectement pour un parti politique !
C’est le scandale qui secoue actuellement la Suède, où le Parti social-démocrate est accusé d’avoir utilisé des méthodes pour le moins douteuses pour vendre ses billets de loterie. L’entreprise Kombispel, chargée de cette mission, aurait notamment ciblé les personnes âgées et vulnérables. On est loin de l’image du parti du peuple !
Des méthodes pas très… sociales
Maja, une jeune Suédoise de 23 ans, pensait avoir décroché un job tranquille dans un centre d’appels à Barcelone. Quelle ne fut pas sa surprise quand on lui demanda de vendre des billets de loterie avec un acharnement digne d’un viking en pleine conquête ! « On vendait à 98% à des personnes âgées. C’était jugé plus facile, puisqu’elles ne sont pas dans le coup », confie-t-elle. On imagine la scène : « Allô mamie ? Tu veux gagner une croisière sur les fjords ? Allez, prends dix billets, c’est pour la bonne cause ! »
Un parti dans la tourmente
Le Parti social-démocrate, qui utilisait ce système de financement depuis les années 50, se retrouve aujourd’hui dans une position délicate. Entre accusations de liens avec le crime organisé et méthodes de vente agressives, c’est tout l’édifice qui menace de s’effondrer comme un château de cartes… ou plutôt comme une pile de billets perdants.
Face à la tempête médiatique, le parti a promis de faire « place nette ». Mais pour beaucoup, c’est trop peu, trop tard. Certains journaux, comme le Svenska Dagbladet, appellent même à une rupture totale avec cette pratique de financement. Il faut dire que vendre des rêves de jackpot quand on prétend défendre les intérêts des travailleurs, ça fait un peu tache sur le CV.
La fin d’une époque ?
Ce scandale pourrait bien sonner le glas des loteries politiques en Suède. Une pratique qui, vue de France, peut sembler pour le moins surprenante. Imaginez un instant nos politiciens français vendre des tickets à gratter pour financer leurs campagnes ! « Grattez et gagnez peut-être une photo dédicacée de votre député préféré ! »
Plus sérieusement, cette affaire soulève des questions importantes sur le financement des partis politiques et l’éthique en politique. Elle montre aussi que même dans un pays réputé pour sa transparence, des zones d’ombre peuvent subsister.
En attendant, si vous visitez la Suède, méfiez-vous des vendeurs de billets de loterie un peu trop insistants. Ils pourraient bien être en train de financer le prochain scandale politique !
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