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En faillite, cet ancien millionnaire écossais n’est pas abattu pour autant

Article publié le mardi 8 octobre 2013

Barry-Chuwen-FailliteBarry Chuwen a gagné plus de 4,5 millions de livres au loto britannique, en 1997. Après avoir continué de travailler en tant que coiffeur pendant un an, Chuwen s’est ensuite reconverti dans l’immobilier en investissant ses gains dans la société immobilière Jasper Wishaw.

Cette société était spécialisée dans l’achat de propriétés de luxe à Glasgow et dans sa région. Pour acquérir les biens, elle avait recours à des crédits hypothécaires auprès de la Royal Bank of Scotland, une banque actuellement en difficulté et qui fut au cœur d’un scandale lorsque des conversations entre certains de ses cadres ont dévoilé que la banque extorquait de l’argent au gouvernement en faisant du chantage à la faillite.

La banque, à la recherche de liquidités, a décidé de saisir certains bâtiments, si bien que la société est en faillite. Mr Chuwen a déclaré que sa société devait de l’argent uniquement à la banque, et qu’il comptait bien rebondir. Il a dit : « je suis simplement le dernier investisseur immobilier en date à payer les pots cassés de la récession économique. Mais je ne m’apitoie pas sur mon sort. J’ai déjà rebondi en créant la société Move Quick, qui a déjà permis à des centaines de personnes de vendre leur bien immobilier sur un marché difficile. »

Barry Chuwen, aujourd’hui âgé de 43 ans, espère que son agence immobilière Move Quick, qui emploie 15 personnes, lui permettra de repartir de l’avant. « Cette expérience, bien que difficile, fut une bonne leçon. Cela m’a donné l’énergie nécessaire pour rebondir. Je souhaite faire de Move Quick la meilleure agence immobilière d’Écosse, sans oublier que je fournis un emploi à temps plein ou à temps partiel à 15 personnes. »

Barry Chuwen a pu conserver ses biens privés, comme sa maison et sa voiture. L’un des investissements les plus désastreux de sa société : l’achat du bâtiment du magasin Versace en 2004 pour 1,7 million de livres. 6 ans plus tard, le bâtiment ne valait plus que 600.000 livres. De quoi rappeler à tout un chacun que l’immobilier ne fait pas que monter

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