Gagner le gros lot à l’EuroMillions : mais que fait-on après avoir sauté de joie ?

On rêve tous secrètement de décrocher le jackpot à l’EuroMillions. Vous savez, ce fameux moment où l’on vérifie son ticket pour la dixième fois, persuadé que c’est une erreur d’affichage… Mais après la danse de la victoire, le champagne et les selfies devant l’écran affichant "Félicitations, vous êtes millionnaire !", que se passe-t-il vraiment ? La Française des Jeux (FDJ) a pensé à tout, ou presque. Tirage-Euromillions.net vous dévoile l’envers du décor de la vie d’après-gain.

Devenir millionnaire : un véritable métier à plein temps !

En France, en 2024, on comptait un nouveau millionnaire tous les deux jours. Oui, oui, vous avez bien lu : toutes les 48 heures, quelqu’un quelque part dans l’Hexagone devenait riche à souhait. Mais loin des clichés hollywoodiens où l’on dilapide tout en voitures de luxe et soirées déjantées, la réalité est souvent beaucoup plus sage (et heureusement !).

La FDJ a mis en place un dispositif d’accompagnement dès 500 000 euros, histoire d’éviter les dérapages financiers dignes des tabloïds britanniques (on se souvient tous du jeune Anglais qui, à 19 ans, a flambé ses 10 millions de livres dans des voitures de sport et des soirées sulfureuses avant de finir sans abri… vraiment, pas cool).

Les ateliers FDJ : comme une thérapie de groupe, mais avec des millions en plus 💸

Pour ceux qui décrochent le gros lot, à savoir 1 million d’euros ou plus, la FDJ ne se contente pas de vous tendre un chèque géant en carton (c’est passé de mode, désolé !). Elle vous offre un accompagnement individuel et des ateliers collectifs pendant cinq ans. Au programme : gestion patrimoniale, conseils fiscaux, investissements financiers, et même des sorties culturelles pour découvrir le monde des riches (Opéra Garnier, restaurants étoilés… vous voyez le genre).

Mais attention, ces ateliers ne se résument pas à apprendre comment choisir entre une Ferrari rouge ou jaune. Ils permettent surtout aux gagnants de partager leurs expériences, leurs émotions et leurs anecdotes, le tout sans jugement. Imaginez un peu la scène : "Bonjour, moi c’est Jean, j’ai gagné 8,5 millions en mangeant une pizza quatre fromages… Et toi, tu fais quoi dans la vie ?"

Des gagnants qui restent les pieds sur terre (et en France !)

Parmi les témoignages recueillis, beaucoup de gagnants mènent une vie étonnamment simple et discrète :

• Maria, avec son million d’euros, s’est tranquillement installée dans le Sud avec son mari, sans changer radicalement ses habitudes.
• Alain, juriste chanceux, a réussi l’exploit de gagner deux fois un million en deux ans. Il continue pourtant à travailler (certainement pour le plaisir de voir ses collègues lui demander sans cesse ses numéros fétiches).
• Marc et Sophie, gagnants de 4,5 millions, ont certes voyagé et acheté une belle maison, mais restent humbles et discrets.

Bref, pas de yacht gigantesque à Monaco ni de château en Écosse pour ces gagnants-là !

Petit bonus : partager ses "soucis de multimillionnaire" avec d’autres chanceux 🎩

Ces réunions entre gagnants sont aussi l’occasion de créer une sorte de "club très privé", où l’on peut librement évoquer ses petits soucis quotidiens de multimillionnaires sans passer pour un extraterrestre auprès de ses amis ou de sa famille. Parce que oui, même avec quelques millions en poche, il reste des petits tracas : "Comment refuser poliment à tonton Jean-Jacques de financer sa collection de timbres ?" ou encore "Dois-je vraiment investir dans ce vignoble bio en Ardèche conseillé par mon cousin ?"

Et côté psychologie, alors ?

Même si la FDJ ne propose pas un suivi psychologique systématique, elle intègre tout de même des interventions ponctuelles lors des ateliers pour aider les gagnants à mieux comprendre et gérer leurs émotions. Parce qu’après tout, devenir riche du jour au lendemain, ça secoue un peu les neurones. Et puis entre nous, avoir un psy sous la main pour parler de ses angoisses existentielles de nouveau riche, ça peut toujours servir.

Des histoires qui finissent bien (presque toujours)

Les histoires de gagnants ruinés existent, mais sont aujourd’hui extrêmement rares en France. Grâce à l’encadrement actuel, les tristes mésaventures comme celles des "fiancés millionnaires" lorrains des années 80, qui avaient dilapidé leurs 4,7 millions de francs en moins de trois ans, restent des cas isolés appartenant à une autre époque.

Alors rassurez-vous : si vous êtes le prochain à décrocher le pactole à l’EuroMillions, il y a de fortes chances pour que votre histoire ressemble davantage à une jolie comédie romantique qu’à un film dramatique.

Et puis, si jamais ça vous arrive, pensez à nous envoyer une petite carte postale, promis on ne sera pas jaloux… enfin, presque !

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