Un Canadien assigne Loto-Québec en justice pour 13,5 millions de dollars

Vous avez peut-être entendu parler de l’histoire de Joël Ifergan, ses déboires étant probablement l’une des mésaventures les plus abracadabrantes de l’histoire de toutes les loteries mondiales.

Bref rappel des faits. Il y a 5 ans, ce Canadien valide un billet de loterie Super 7 juste avant la clôture du tirage du jour, soit à 20 h 59 et 47 secondes. À ce moment, les numéros de Joël Ifergan, soit 5 sélections automatiques, sont envoyés à la société de loto du Québec. Cependant, l’impression du billet aura lieu à 21 heures 7 secondes, le joueur ayant reçu plusieurs tickets et la machine n’ayant pu imprimer tous les tickets avant le délai fatidique.

Dans une mélange totalement stupéfiant d »infortune et de chance, il s’avérera que ce ticket est gagnant. Lorsque le joueur s’est aperçu que son ticket mentionnait qu’il serait valide pour le tirage d’après, l’employé qui a validé ses numéros lui aurait dit que tout était en ordre. Mais lorsque l’infortuné chanceux a voulu toucher ses gains, Loto-Québec a refusé de lui payer son prix, arguant que son billet n’est pas valide. Sûr d’être en droit, Joël Ifergan a donc saisi la justice.

Le Québécois, qui a déjà perdu son procès en première cour d’instance, n’en démord pas : pour lui, il a gagné, ses numéros ayant été envoyés dans le système informatique de Loto Québec en temps et en heure. S’il n’avait joué qu’un seul ticket, celui-ci aurait été imprimé à temps et Joel Ifergan serait en ce moment en train de profiter de ses 13,5 millions de dollars.

Le comptable de formation ira au bout de son combat et tentera de recevoir gain de cause en appel.

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